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Je veux vivre                  17/20

Jenny Downham

 

 

 

Quatrième de couverture:  

Tessa a 16 ans. Elle a décidé de vivre. Il y a urgence : elle sait qu'elle va mourir. Et elle sait tout ce qu'elle veut faire avant. Conduire une voiture, dire oui à tout pendant une journée, faire l'amour, fumer des joints, devenir célèbre, réconcilier ses parents séparés... Le compte à rebours commence : Tessa enchaîne les 400 coups avec sa meilleure amie Zoé, rend son père fou d'inquiétude et... tombe amoureuse. Avec Adam, elle découvre la douceur, le véritable amour. Tout est plus fort et plus exaltant. Plus émouvant aussi. Car chaque souffle, chaque ligne de cette "love story" d'aujourd'hui dit la pureté et la tendresse, la sensibilité à fleur de peau d'une adolescente courageuse et entière, inoubliable.
 

 

Mon avis:

Je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant qu'une amie et ma soeur ne me conseillent de le lire. Il présente de nombreuses similitudes avec Nos étoiles contraires de John Green, et pourtant c'est bel et bien celui-là qui a été écrit avant (il remonte à plusieurs années).

On parle là aussi d'une jeune fille de 16 ans atteinte d'une maladie incurable, qui rencontre le grand amour en chemin et qui possède en elle une rage de vivre qui nous pousse à dévorer le roman.

Seulement, j'ai trouvé celui-ci plus cru, moins adouci pour atteindre un large public, moins "scénario holywoodien".

Le language de la protagoniste Tessa est cru, ses désirs profonds étalés sous nos yeux ce qui rend l'histoire plus nue, la déleste de tout artifice.

J'ai vraiment adoré ce livre, même si, contrairement à NEC, je n'ai pas versé la moindre larmichette. La fin est un peu floue, mais digne d'un drame Shakespearien. L'histoire d'amour est très réaliste, pas du tout exagérée à l'extrême pour faire rêver les demoiselles qui le lisent.

Tout ce que je peux dire, c'est que ce livre est simple, parfait et trop méconnu à mes yeux.

Il est touchant, émouvant, et en même temps on a l'impression que l'héroïne se livre à nous. C'est un sentiment difficile à expliquer, mais le tsunami d'émotions qui m'a envahie durant ma lecture est tel que je ne peux l'exprimer.

Si vous avez aimé Nos étoiles contraires, nul doute que vous adorerez Je veux vivre, même si le style d'écriture est très différent: là encore, tout est cru (parfois même vulgaire), il n'y a pas d'amortisseur: le lecteur prend tout dans la figure, c'est à lui d'affronter la situation, rien n'est fait pour adoucir les nombreux chocs causés tout au long de l'histoire.

L'héroïne est loin d'être une princesse Disney qui voit la vie du bon côté et cetera, elle n'accepte pas son sort et cela rend la lecture bien plus difficile, car à chaque page tournée, l'espoir diminue un peu plus, pour être ravivé, puis à nouveau anéanti. Tessa ne veut pas mourir, et elle se bat pour vivre, d'où le titre, qui est magnifiquement bien trouvé.

Au final, ma seule déception est la fin qui m'a laissée sur ma faim. Ce n'est même pas la fin en elle-même qui m'a déplue, mais la façon dont elle était racontée. Je vous laisse seuls juges.

 

Et vous, qu'en avez-vous pensé?

 

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