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Le dernier jour de ma vie           16/20

Lauren Oliver

 

 

 

Quatrième de couverture: 

Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales et une cote de popularité illimitée.

Ce vendredi de février aurait donc dû être un jour parfait dans une vie parfaite.

Pourtant ce vendredi de février est le dernier pour Sam.

Ou le premier ?

 

 

Mon avis:

Il y a fort longtemps que j'ai lu ce livre. Et pourtant, il m'a marquée.

On se retrouve d'abord face à un synopsis des plus mystérieux, qui donne envie d'ouvrir le livre dans la minute où on en a lu le dernier mot.

Ce que je fis, donc. 

Ce livre bien particulier traite d'un sujet peu commun et qui, pourtant nous concerne tous, à savoir, les regrets qu'on peut éprouver d'avoir fait (ou pas) certaines choses, de regarder en arrière et de se rendre compte qu'on a pas été la personne qu'on rêvait d'être.

L'héroïne du bouquin se retrouve face à la mort, et je dirais bien que pendant un tiers du livre, Lindsay revit la journée de sa mort pour comprendre pourquoi elle est morte et tenter de revenir à la vie. C'est donc au cours de cette aventure des plus étranges qu'elle va se redécouvrir, et être amenée à se poser mille et une questions sur elle-même. 

Ce n'est pas un livre philosophique, mais le sujet qu'il traite s'en rapproche sensiblement et il est tout de même très bien écrit, ce qui fait qu'on se retrouve aspiré dans ce tourbillon avec l'héroïne.

C'est un pavé, mais ne vous découragez pas, il vaut le coup.

J'ai cependant enlevé quelques points car il y a quelques lenteurs, on finit vraiment par vite se lasser de revivre cette même journée éternellement.

Cependant, la fin vaut le détour. Elle est tout simplement magnifique.

Un petit bémol que j'ai pu relever, c'est le manque de profondeur des personnages qui entourent Lindsay. En premier lieu, il s'agit principalement de lycéens ultra-branchés (et ultra-clichés) et de sa famille. Mais leur potentiel n'est pas exploité, sûrement pour laisser sur le devant de la scène uniquement notre protagoniste, qui à elle-seule suffit pour remplir de son histoire les quelques 500 pages du bouquin.

Je n'ai rien à redire sur l'écriture de Lauren Oliver, qui est fluide et accessible à tous.

 

Et vous, qu'en avez-vous pensé?

 

© 2015 by Plume d'Encre

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