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Nos étoiles contraires                  15/20

John Green

 

 

 

Quatrième de couverture:

Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
 

 

Mon avis:

Comme la plupart des gens qui ont lu ce livre, j'avoue que j'ai pleuré. A ma plus grande surprise d'ailleurs, car j'avais vu le film (une copie conforme du livre d'ailleurs) avant et connaissais déjà la fin. Mais l'histoire est écrite de telle façon qu'il est difficile de rester insensible au sort de ces deux adolescents. La fin nous offre un twist détonnant et termine le livre de façon inattendue.

John Green a beaucoup de talent et on réussit sans peine à entrer dans la tête de cette jeune fille malade. Ce livre nous fait grandir, et nous permet de comprendre ce que vivent les jeunes atteints de maladies graves.

De plus, un point vraiment positif qu'on peut relever, c'est que John Green a choisi de ne pas exploiter le côté larmoyant de la maladie, en rendant son personnage faible et pathétique. Hazel Grace Lancaster ne nous inspire aucune pitié, elle est forte, drôle et intelligente. On aurait plus envie de lui ressembler. Ce roman n'est pas triste, il est presque joyeux mais on subit tout de même une sérieuse piqure de rappel qui nous ramène à la réalité: malgré ce bonheur factice, on (croit qu'on) connait déjà la fin avant même d'ouvrir le livre.

Le seul point qui m'a déplu est l'histoire d'amour que j'ai trouvé dégoulinante de mièvrerie. Certes, ils sont tous les deux malades, certes c'est beau de vivre une histoire aussi forte blablabla mais j'ai trouvé qu'on tombait trop dans le "too much", que c'était "trop" et que c'était là une façon d'attirer une palanquée d'adolescentes accrocs aux histoires d'amour holywoodiennes, car, vous pourrez le constater par vous-même, peu de garçons sont tombés amoureux de cette histoire (dans mon entourage en tout cas).

Ca sonne à mes oreilles comme l'avoeu qu'une fille ne peut pas survivre sans un preux chevalier pour venir à sa rescousse. J'aurais bien plus apprécié le livre si elle avait trouvé un meilleur ami pour la soutenir, ou bien, tout simplement si l'élu de son coeur n'avait pas été un véritable toutou prêt à mourir pour elle, modelé comme le parfait prince charmant. En plus de ça, j'ai trouvé que tout était un peu guimauve, presque trop surréaliste.

Ce n'est que mon humble avis et je comprends tout à fait qu'il puisse partager et suciter des désaccords.

Malgré ce point négatif, le thème est vraiment original, et je trouve ça beau pour un auteur d'être capable de retranscrir sur papier avec autant de finesse et d'émotions le parcours délicat d'une personne malade sans basculer dans la pitié et le larmoyant; mieux encore, d'ête capable de faire rire ses lecteurs alors que le sujet abordé est la mort elle-même.

 

Et vous, qu'en avez-vous pensé?

 

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